Jordan Witz

 

Qu’est-ce qui t’a donné envie de travailler dans le cinéma ?

« En fait, j’ai repris des études de cinéma assez tard : j’ai commencé par faire de l’informatique. J’ai toujours été un peu geek, donc j’ai d’abord fait un bac d’électronique, puis un BTS en alternance. Ça s’était plutôt bien passé pour le travail (pour les cours, c’était une autre histoire…) : c’était une très grosse boîte où j’avais presque un statut de cadre, qui me laissait choisir mes heures comme je voulais tant que le travail était fait. J’aimais bien cette liberté et le boulot était relativement intéressant, avec tout le temps des petits challenges. A la fin de mon alternance, j’ai dû changer d’entreprise, et j’ai fini par me rendre compte que c’était vraiment l’usine : tu te lèves tous les matins à 8 heures, tu es derrière ton ordi, tu ne vois pas grand monde…

On m’a proposé un CDI, mais je me suis rendu compte que si je signais, j’allais faire ça pendant les trente prochaines années de ma vie ; donc j’ai démissionné. Je me suis dit que je devais faire quelque chose qui me prend aux tripes : j’aimais la musique et le cinéma, mais sans me sentir particulièrement de talent pour la musique. Je n’avais jamais été sur un tournage, donc peut-être que je n’en avais pas non plus pour le cinéma ; mais autant essayer !

Je suis arrivé en licence de cinéma à 23 ans, alors que je n’avais pas suivi de cours de français depuis sept ou huit ans. Finalement, comme le sujet me plaisait, j’écoutais en cours et ça m’a suffi pour avoir des notes plutôt correctes. Ça m’a fait me dire que j’étais davantage fait pour ça que pour l’informatique.

Après la licence à Strasbourg fait un M1 à Nancy, à l’IECA (Institut Européen de Cinéma et d’Audiovisuel), mais ce master a fini par fusionner avec une autre formation Culture de jeunesse. La moitié de nos cours étaient consacrés à Babar, Martine à la plage… Des trucs qui m’exaspéraient. Je suis parti, et c’est là que j’ai découvert le Master Assistant Réalisateur (alors que personne ne le connaissait, à l’époque). »

Qu’est-ce qui t’a poussé à y postuler ?

« J’ai eu la chance d’avoir effectué un stage en L2 (alors que la licence était très théorique et n’y poussait pas les étudiants) : c’était sur le long métrage Vandal de Hélier Cisterne, qui a été tourné en 2012 à Strasbourg. Il y avait un poste de stagiaire régie à pourvoir, avec comme conditions d’avoir plus de vingt-et-un ans et le permis. Or, comme j’avais repris les études tard, j’avais déjà l’âge et cinq ans de conduite derrière moi ! J’y ai découvert que ce que je voulais, c’était être sur un plateau – sans encore savoir à quel poste.

Ensuite, pendant mon année de M1 à Nancy, j’ai recontacté le premier assistant réalisateur de Vandal, quand j’ai appris qu’il revenait faire un film à Strasbourg : il m’a pris en stage en tant que troisième assistant mise en scène sur Baden Baden, de Rachel Lang. Lui était de Bruxelles, la réalisatrice y vivait aussi avec son compagnon producteur, même si elle venait de Strasbourg (tous les deux avaient fait l’IAD). Le second assistant, Yannick Karcher, terminait quant à lui son premier long métrage en tant que premier assistant réalisateur juste avant le début du tournage, donc j’ai fait six semaines de prépa (alors que pour un stage, on est content quand on a trois jours). Ça m’a permis de voir la mise en scène de A à Z, de faire du casting de figuration, du repérage… pleins de choses qu’on voit dans le Master, même si c’est plutôt dévolu à des postes spécialisés aujourd’hui.

J’ai notamment trouvé un décor d’hôpital, dans un service de rééducation par balnéothérapie : j’en avais profité pour demander aux médecins ce qui était le plus dur à jouer, et j’en ai profité pour enrôler de vrais patients chez les figurants. J’ai fait des choses qu’on ne donnerait pas à un troisième, normalement, mais ça m’a donné envie d’aller dans la mise en scène. J’ai donc postulé au Master alors que le tournage se terminait quelques jours après la rentrée. »

Pourquoi avoir choisi de faire cette formation alors que tu avais déjà un pied dans la pratique ?

« J’aurais peut-être pu continuer sans faire le Master ; c’était le moment où les tournages commençaient à décoller en Alsace, en plus. Je voulais malgré tout un bac+5, et j’avais encore envie de faire un peu de fac : autant le lycée me fatiguait, autant je me sentais bien à l’université. Pourtant je venais d’une formation plutôt technique, je n’aurais jamais cru écrire des dissertations de huit pages.

La formation me paraissait bien, et m’offrait l’opportunité de rester dans un cadre. Je ne savais pas trop comment continuer après mon stage : envoyer des mails à tout le monde ? Trouver un travail alimentaire en attendant ? Être étudiant me paraissait plus simple pour apprendre la mise en scène et avoir l’opportunité de faire d’autres stages. J’avais déjà connu les jobs étudiants, le chômage, le monde professionnel, et je me disais que c’était une bonne opportunité d’attendre pour me faire un réseau. »

Comment as-tu vécu le master ?

« C’était génial, les années à Poitiers : un peu compliqué au début, parce que ça n’a rien à voir avec une formation traditionnelle, mais j’avais l’avantage de déjà avoir des expériences de tournage. J’avais l’habitude d’être responsabilisé, donc aller chercher les intervenants et préparer leur venue ne me décourageait pas : j’y voyais déjà de la mise en scène ou de la régie.

C’est super que la formation soit professionnalisante, qu’on rencontre autant d’intervenants différents et que les tournages ne soient pas juste des courts étudiants entre copains – ce qui peut être sympathique aussi, mais qui est moins formateur pour être assistant. Même en ayant observé, aucun troisième assistant ne saurait faire une feuille de service ou un plan de travail directement ; alors que dans le master, on apprend à faire ces documents, et on est tout de suite prêt à être premier sur un petit court-métrage (même si on fera surement plein d’erreurs). Je ne pense pas que beaucoup de formations proposent ça, même dans le privé.

Qui plus est, le cinéma est un milieu où le réseau compte, et le master offre la possibilité de rencontrer du monde pour travailler ensuite. Je me rappelle d’un cours de M2 avec une directrice de la production, Claire Trinquet, qui allait encadrer trois films de fin d’études de la Fémis en fin d’année scolaire : elle m’a appelé pour savoir si je voulais être premier sur l’un d’eux, et j’ai ramené ma colocataire Florence, une camarade du master, pour être ma seconde. Ça restait un court d’école, mais avec un sacré budget, que j’ai donc pu faire grâce à cette intervenante. Je ne pense pas que ça ait vraiment servi sur mon CV (ce genre de projet est surtout valorisant pour les chefs-opérateurs, ou les réalisateurs) ; mais j’ai pu récupérer quelques contacts. Il y a aussi beaucoup d’étudiants de ma promotion qui sont devenus régisseurs en assistant des régisseurs généraux rencontrés dans le master, par exemple. »

Qu’est-ce qui t’a donné envie de devenir assistant réalisateur et pas régisseur, justement ?

« L’envie d’être chef. (rires) Au début, je pensais que c’était le technicien le plus proche du réalisateur, et j’avais dans l’optique de devenir réalisateur moi-même dans un second temps. Avec les années, je me suis rendu compte que certains postes étaient plus proches du réalisateur que l’assistant. A l’époque de la Nouvelle Vague, il fallait commencer par être assistant pour passer à la mise en scène, mais aujourd’hui ce n’est plus vraiment le cas. Paul Vecchiali nous avait assez justement dit (ce qui m’avait fait un peu de peine) que l’évolution professionnelle d’un assistant réalisateur, c’est directeur de production. Aujourd’hui, je pense que je serais capable de l’être : j’ai travaillé suffisamment étroitement avec un certain nombre d’entre eux et nos tâches sont relativement similaires (à part sur le plateau). Ce n’est pas ce que j’ai envie de faire, mais si on me donne un budget, je peux faire un devis (encore quelque chose que j’ai appris dans le master).

Le côté organisationnel m’a beaucoup plu : on est un petit chef, sans l’être trop non plus parce que tu peux vite devenir le méchant, malheureusement. Même si on est là pour l’envie artistique, on l’est aussi pour surveiller la montre et savoir en amont ce qui est possible ou pas, ou tirer la sonnette d’alarme pour éviter de s’embarquer dans des trucs hallucinants. Si tu fais trop d’erreurs, tu te fais détester ; si tu presses trop la montre pour éviter les heures supplémentaires, mais que tu ne laisses pas le temps aux autres de faire le travail, tu te fais détester… Ça te laisse toujours un peu le mauvais rôle. Il faut rester humain et se faire apprécier de son équipe : ce qui est important, ce n’est pas le plan de travail, c’est le film.

Ce que j’aime aussi, c’est de savoir ce que tout le monde fait sur le plateau. Sur les courts, ça m’arrive d’aider les machinistes à monter un travelling, quand il n’y a pas de moyens. On finit par connaître les contraintes de tout le monde, contrairement au réalisateur, dont le seul souci est sa mise en scène. »

Quelle est ta pire expérience dans le master ?

« C’est compliqué parce que tous les tournages étaient cools, même s’il y en a eu des plus compliqués que d’autres. Ça ne m’avait pas du tout plu d’être assistant scripte, par exemple : je trouvais ça insupportable d’avoir tout le temps quinze mille rapports en main – on n’avait pas de tablette comme elles en ont aujourd’hui. Ce n’est pas pour dire qu’assistant réalisateur est un métier très physique, mais ça, pour le coup, c’était trop mental pour moi. J’aime bien quand ça bouge ; mais c’était intéressant quand même, parce que la scripte fait partie de mon équipe, en mise en scène. Je m’interroge surtout avec elle pour des questions de raccord et d’enchaînement des plans, avant d’en parler au réalisateur. C’est parce qu’il faut le préserver et ne surtout pas l’embrouiller (à part si vraiment il y a un problème de cohérence). »

Quelle est ta pire expérience dans le master ?

« Bêtement, quand on a commencé un séminaire sur Paul Vecchiali en deuxième année, je me suis dit « Mais qui c’est encore, ce cinéaste ennuyeux ?… » Et quand j’ai commencé à regarder ses films, je suis tombé sous le charme. Je n’ai pas eu l’occasion d’aller sur son tournage comme mes autres camarades, parce que je m’étais déjà engagé sur un stage chez Groland à ce moment-là. J’étais fan depuis mon enfance, et je me suis dit que je ne pouvais pas rater cette opportunité. Ça reste quand même une expérience que je n’ai pas vécue avec le reste de ma promo, et c’est un peu dommage, parce que tourner ensemble crée des liens. Par contre, j’ai eu la chance de le rencontrer plus tard, en M2 : je buvais toutes ses paroles. J’ai découvert un cinéaste vers lequel je ne serais jamais allé de moi-même, et qui a peut-être influencé ma filmographie (si je puis dire) : j’ai participé au tournage de Sauvage (de Camille Vidal-Naquet) juste après, un film qui parle, comme souvent Vecchiali, d’homosexualité. Plus tard, sur un autre projet où la cheffe de file me demandait de trouver des figurants drag queens, je suis retourné dans le bar gay où on avait tourné pour trouver des gens. Il n’y a pas que l’homosexualité dans le cinéma de Vecchiali (loin de là), mais il y a peut-être un lien à faire avec tous les films en rapport à la communauté LGBT auxquels j’ai participé.

 C’était une thématique qui t’intéressait particulièrement ?

« J’avais adoré le scénario de Beauty Boys, un court métrage de Florent Gouelou sur lequel j’ai travaillé et qui parle spécifiquement de drag queens. J’avais également trouvé le scénario de Sauvage incroyable aussi, mais je voulais avant tout commencer à travailler ; d’autant plus que j’étais second sur un long-métrage, alors que je suis redescendu à troisième pendant trois ans après ça. Certes, c’était un projet fauché, compliqué ; mais j’étais second ! »

Comment as-tu trouvé ce poste ?

« Le premier assistant cherchait quelqu’un basé fiscalement en Alsace. Il a rencontré plusieurs assistants à Strasbourg mais il y en avait très peu à l’époque… quand on s’est vu, il m’a dit préférer quelqu’un avec moins d’expérience mais qui soit motivé, qui ait envie, parce que le projet allait être une galère pas possible, et mal payé. Quelqu’un avec plus d’expérience risquait de le lâcher plus facilement. J’ai été pris parce que j’avais la gniaque. L’équipe était réduite (17 personnes) et j’ai même tenté une journée de faire le boulot de scripte en plus du mien mais ce n’était pas faisable, ce tournage s’est donc fait sans rapports de scripte. »

Donc ça s’est passé directement à la sortie de la formation ?

« Oui, six mois après. Avant ça j’avais fait un court à Paris, un à Poitiers, et des heures à la Maison des Etudiants, et c’est tout. C’est tout ce que j’avais fait en vrais projets de films, mais j’avais gratté des heures à droite à gauche pour obtenir le statut d’intermittent. »

Comment ça s’est passé financièrement après le Master ?

« J’ai pris les heures où je pouvais. J’étais déjà assez âgé à la sortie du M2, il me fallait des sous. Je suis resté dans la coloc’ à Poitiers, mon loyer n’était pas cher du tout. Mais j’ai fait une erreur en demandant le chômage tout de suite : j’ai toujours bossé en tant qu’étudiant, aidé de la bourse et de la CAF (je viens d’un milieu très modeste), donc j’avais déjà des droits Pôle Emploi au régime général. Or, tu es censé épuiser tous ces droits avant de pouvoir passer au régime de l’intermittence ! J’ai dû invoquer ce qu’on appelle le droit d’option : il me fallait prouver que j’avais travaillé plus de 6 mois avec un salaire 30% supérieur à mes anciens droits, pour ensuite renoncer à eux.

J’ai pris tout ce qui se présentait à moi : de la régie, du montage de scène, de la billetterie, etc. Pour avoir les 507 heures le plus tôt possible pour déclarer un statut, et après seulement commencer à faire le difficile et ne choisir que de la mise en scène si je le voulais. Ceux que je connais qui n’ont pas fait ça se sont un peu fait happer par la régie. Ils ont travaillé sur de gros projets (comme Mission Impossible !) qui leur ont rapporté un salaire, le statut d’intermittent direct, et se sont rendu compte pour certains qu’en fait ça leur convenait tout à fait. A ce moment-là, pourquoi pas un jour devenir directeur de production. Certains font premier assistant sur des courts-métrages à côté. Moi ce n’est pas le chemin que j’avais envie de prendre, donc, une fois le statut en poche, j’ai voulu commencer à refuser des projets de régie pour me concentrer sur ceux en mise en scène. Chose que je n’ai pas pu faire parce qu’il est bien beau le premier statut, mais il faut le renouveler ! J’ai failli le perdre après la première année. »

As-tu regretté cette stratégie ?

« Non, car j’ai eu de la chance. Je n’ai rien trouvé en tant que 2nd après Sauvage, donc j’ai été 3ème. J’habitais encore Poitiers à ce moment-là et j’ai pu faire Capitaine Marleau à La Rochelle en tant que 3ème. J’ai tenté de m’installer là-bas mais impossible de rencontrer le réseau de La Rochelle, personne ne répondait à mes mails. Capitaine Marleau était un hasard total, la seconde avait entendu parler de moi par je ne sais quel hasard. C’est après m’être heurté à cette bulle fermée que je suis rentré à Strasbourg. Je me serais arrangé pour me faire héberger à Paris si j’entendais parler d’un plan. J’ai un peu galéré à Strasbourg, mais j’ai un copain qui me passait les plans régie qu’il déclinait… Une fois, le régisseur général était l’un des intervenants du Master. J’ai pu tourner deux semaines avec lui en équipe régie (sur la saison 2 de la série Zone blanche). Arrivé à la fin, je vais le voir en lui disant qu’il me manque trois ou quatre jours pour renouveler mon statut, que j’aimerais bien qu’il me trouve encore quelques heures de renfort si possible… il a donc carrément viré un mauvais régisseur de qui il voulait se séparer pour que je puisse le remplacer !

Quand je suis rentré à Strasbourg, j’ai dû être hébergé trois ou quatre mois avant d’avoir les revenus suffisants pour me trouver un appartement. Déjà que les proprios sont frileux avec les intermittents, alors quand tu n’as pas de vraie fiche d’imposition à montrer… »

Est-ce que tu t’attendais à ce que ton début de carrière ressemble à ça ?

« Je ne sais pas si je m’attendais à quelque chose en particulier. Je m’attendais à essayer de faire des films, à bosser sur des tournages, essayer d’être assistant réal… c’est le cas, donc je suis content ! Mais c’est vrai qu’en ayant fait Sauvage tout de suite en second en sortant du Master, je m’attendais à pouvoir trouver plus facilement d’autres postes de second ou de premier, peu importe la taille du projet. Au final, j’ai dû redescendre en troisième assistant très vite, parce que je ne trouvais pas de boulot à ces postes-là. J’ai en revanche enchaîné les projets dès que je cherchais en tant que troisième assistant, et j’aurais pu continuer encore un petit moment si je le voulais ! »

Et maintenant, quelle évolution souhaiterais-tu pour ton parcours professionnel ?

« Passer 2nd confirmé, je n’accepte plus de poste de 3ème. Enchaîner les trucs plus longs en second. J’ai fait pas mal de repérages ces derniers temps, j’en faisais déjà un peu avant mais ça a pas mal explosé récemment. L’un des repéreurs d’Alsace a arrêté, donc il manquait du monde, et ce pour plusieurs projets en même temps. Là j’ai fait cinq semaines de repérages pour un téléfilm, et c’est vachement intéressant, car bien payé. Il existe en télévision une ligne de salaire spécialement pour le repérage dans la convention, ce qui n’est pas le cas en cinéma. En cinéma, le repéreur est payé soit comme un second assistant soit comme un premier assistant, mais il n’a pas de ligne spéciale. En TV, elle est à peu près à 1000€ par semaine… c’est donc assez intéressant. Je suis bien content d’avoir trouvé ce poste de repéreur, parce que j’en avais marre de faire des heures en tant que 3ème assistant. Je fais toujours pas mal de courts métrages en tant que 1er assistant, mais depuis le long-métrage de cet été, je n’ai rien fait d’autre en second. Si je peux faire des heures en faisant du repérage, qui sont payées plus du double du troisième, ça me va très bien ! J’aime bien ça en plus. J’ai vraiment appuyé là-dessus sur mon CV et ma carte de visite. J’ai bon espoir qu’après mon travail de repéreur on m’embauche en tant que second sur un même projet. Ça serait l’évolution parfaite. »

Le questionnaire AMPAR

  • Le Master en un seul mot : Professionnalisant
  • Le réalisateur avec lequel tu rêves de travailler : Tarantino, ça doit être trop cool de faire ses films. En réal français, Dupontel.
  • Le réalisateur avec qui tu n’as absolument pas envie de bosser : Alain Tasma, les gens que je connais qui ont bossé avec lui m’ont dit que c’était une horreur.
  • Le film qui t’a le plus marqué cette année : J’en ai vu très peu cette année, mais je vais dire Name Above Title, un midnight movie du FEFFS. Un film portugais sans parole un peu gore.
  • Un film qui t’a marqué quand t’étais gamin : Donnie Darko (ou Matrix).
  • Le pire pour un assistant réalisateur : Ça ne m’est jamais arrivé, mais ne pas s’entendre avec son réal. Je me suis déjà embrouillé avec un chef op, par contre, et là c’est la merde.
  • La meilleure situation pour un assistant réalisateur : Qu’un réal avec qui tu as bossé te demande de retravailler avec lui (et qu’il transforme ses paroles en actes). C’est tellement agréable de bien s’entendre avec l’équipe.
  • Le don que tu rêverais d’avoir : Le don d’ubiquité.
  • Ton héros/héroïne de fiction préféré : Cliff dans Once Upon a Time in Hollywood ! Le cinéma ne serait pas pareil s’il avait existé.
  • Ton héros/héroïne dans la vie réelle : Eiichiro Oda, je suis toujours capable, à 33 ans, de pleurer devant un épisode de One Piece.
  • Si je n’étais pas moi-même, j’aimerais être : Un explorateur.
  • Comment et où je m’imagine dans 10 ans : 1er assistant en Irlande pour pouvoir travailler sur Vikings, Peaky Blinder ou Games of Thrones, et devenir un vrai chef de guerre du cinéma !
  • Ma devise : Un pour tous, tous pour un.
  • Mon état d’esprit actuel : J’ai envie d’être en vacances, de ne pas avoir de projet professionnel. Y en a eu trop d’un coup.